Santé

Petit guide de survie en magasin


Soyons francs et directs: la seule chose qui intéresse les industriels, tout comme les enseignes de grandes surfaces, c’est notre argent, pas vraiment notre bonheur ou notre santé. Il faut bien prendre conscience que c’est nous, les consommateurs qui, in fine, avons le pouvoir. C’est nous qui, dans les rayons, décidons d’acheter ou non ce que l’on nous présente. Ce pouvoir, servons-nous-en, pour en faire changer les choses. L’idéal serait bien entendu de bannir définitivement tout produit industriel, et de se contenter de produits bruts, frais, non transformés. Mais cela est devenu illusoire, avec nos vies modernes trépidantes, que de se remettre à tisser nos étoffes et coudre nos vêtements.


Surveiller les origines:

Privilégier toujours d’abord les produits locaux, régionaux puis nationaux, et enfin ceux qui viennent de pays avec une « culture éthique » et une « culture hygiénique et qualité » développées, des normes contraignantes. Le système de normes et de contrôles européen, même s’il n’est pas parfait, est le plus strict et le plus efficace au monde. Bien souvent, les nouvelles normes, l’interdiction de molécules dangereuses, ou tout amélioration sanitaire, sont mises en place au niveau européen avant de se généraliser, lentement sur toute la planète.
Fuir les produits alimentaires chinois et, dans une moindre mesure peut-être, indiens, turcs, et d’autres origines exotiques.  Est-ce normal que l’on nous indique comme origine géographique: « hors U.E. »? c’est quel pays, Quel continent?


Eviter les 1er prix:

Socialement difficile à annoncer mais malheureusement la qualité a un coût. Ne pas espérer aujourd’hui avoir le meilleur au prix du bas de gamme. Est-ce de l’argent gaspillé que d’acheter quelques dizaines de centimes d’euro plus cher un pot de miel de France plutôt qu’un « miel » de Chine, qui n’est en réalité qu’un assemblage de glucose, d’arômes de synthèse et de colorants? 
C’est parmis les produits 1er prix que l’on retrouve généralement des produits daubés avec une pression sur les coûts plus forte. Les « bonnes affaires » dans l’alimentaire, n’en sont généralement pas. En tout cas pas pour le consommateur et sa santé. 

Privilégier les grandes marques:

Pour un type de produit donné, nous avons généralement le choix entre une entrée de gamme, la marque distributeur, et une grande marque. Et les prix vont croissant bien entendu. Les produits de grandes marques sont dans la grande majorité des cas de meilleure qualité. Les marques de distributeurs sont essentiellement des copies, des clones plus ou moins réussis.   Si on a les moyens, mieux vaut acheter des grandes marques, c’est un gage supplémentaire de qualité.. bien que, c’est vrai, non absolu.

Eviter poudres et purées: 

Il est difficile de dissimuler les imperfections de beaucoup de produits en les transformant. Acheter donc en 1er lieu les produits entiers dont les défaults seraient ainsi visibles et la pureté vérifiable.  Quand le choix nous est offert, prendre d’abord de l’entier, puis du morceau et en dernier lieu opter pour des poudres ou purées.

Contrôler les listes d’ingrédients:

Ce qui doit compter pour le consommateur averti, c’est la qualité des ingrédients et de la recette, rien d’autre. 
Eviter les produits universellement reconnus comme nocifs pour notre santé:
Privilégier quand c’est possible les extraits naturels aux molécules artificielles. Eviter aussi les « substances identiques au naturel ».

Vérifier les emballages:


Controler les dates limites: 

Les DLC(date limite de consommation) et DLUO (date limite d’utilisation optimale) ne sont pas toujours fiables car fixées par des industriels sous pression de la grande distribution et soumis à une concurrence féroce qui les pousse à les allonger, parfois au delà du raisonnable. Se limiter donc aux 2/3 de la durée de vie du produit, cela évitera quelques déconvenues. Pour éviter le gaspillage, gérer intelligemment les achats de produits alimentaires.


Se méfier des labels:

Difficile de s’y retrouver tellement ils sont nombreux et des livres entiers leur sont consacrés. Certains sont officiels, d’autres sont des produits marketing que l’on achète, et enfin certains sont de pures inventions maison.

Vérifier les étiquetages:

Selon une enquête de l’ONG  Oceana de 2013, 30% des étiquetages de poissons et autres fruits de mer sont faux, voire carrément frauduleux aux Etats-unis. Des filets d’élevage bon marché comme le panga sont souvent étiquetés comme du cabillaud et vendu au prix fort. En France selon la DGCCRF, environ 1 étiquette sur 5 pose problème. Très souvent le poisson « sauvage » se révèle en réalité avoir été élevé dans une ferme marine géante, gavé de granulés et d’antibiotiques. Bien entendu le « poissonnier » indélicat n’oublie pas de tripler le prix. L’étiquetage est une obligation pour le professionnel et un droit pour le consommateur.  Il faut donc se prendre en main, s’informer, apprendre un minimum sur ce que l’on mange, et il sera beaucoup plus difficile de nous berner.


Faire de notre pire ennemi notre meilleur allié:

Les grand principes du marketing: 

Source: Christophe Brusset de son livre « Vous êtes fous d’avaler ça! »

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