Eau

Réalité cachée : L’eau des profondeurs


Stephan Riess (1898-1985) ancien ingénieur des mines fait un peu trop parler de lui en Californie dans les journaux locaux et même nationaux dans les années cinquante. A cette époque, Riess est sollicité en dernier recours pour réaliser des forages dans des zones ou les hydrologues conventionnels ont décrété l’absences ou l’épuisement, des aquifères (Ground Water). Or, quand Riess fore, l’eau finit par jaillir: abondante, durable et d’excellente qualité de surcroît. Reiss est qualifié par la presse de “magicien de l’eau”. 

L’histoire de Stephan Reiss nous lègue deux certitudes: 

Forer la roche dure:


Rechercher de l’eau à partir de cette hypothèse est à l’opposé des pratiques hydrologiques conventionnelles. Notamment parce que l’eau est censée être d’origine atmosphérique et descendre par gravité, alors que cette eau serait d’origine terrestre et remonterait sous l’effet de sa compression. Il formule de nouvelles hypothèses sur le cycle “hydrologique”. Sa thèse ne contredit pas les principes hydrologiques académiques: elle les englobe dans un cadre plus vaste. Le cycle hydrologique conventionnel devient un circuit de surface secondaire, alimenté par un circuit profond primaire. Selon lui toute l’eau proviendrait des profondeurs de la terre, ou elle est générée et stockée dans des minéraux “primaires” d’ou son nom “théorie de l’eau-mère”. 

Trois fois le volume des océans!


Pour Nicolas Cowan de la Northwestern University, les “supers-terres” stockeraient l’essentiel de leur eau dans leur manteau. Une hypothèse confirmée par le Pr Motohiko Murakami : ” Le manteau inférieur de la Terre pourrait stocker 5 fois plus d’eau que les océans. En effet, bien que l’eau recouvre 70% de la surface de la Terre, ” les océans ne représentent que 0,025% de sa masse” soit beaucoup moins que l’eau présente lors de sa formation.

Constat dérangeant:


Mais la science académique se garde bien d’en tirer des conclusions qui pourraient remettre en cause les modèles hydrologiques admis et le narratif officiel sur l’origine de l’eau terrestre. L’eau provient des comètes c’est bien connu. La version officielle pour expliquer la présence de ces eaux profondes est qu’elles proviendraient des eaux de surface, par infiltration ou subduction. Pourtant, il est reconnu que les phénomènes d’infiltration sont limités en profondeur. Malgré les démentis officiels, il est clair que l’eau providentielle ne vient pas que du ciel.

Prouver son origine:


Le Primary Water Institute utilise une méthole simple pour distinguer les eaux d’origine atmosphérique de celles d’origine intraterrestre. La présence de Tritium, un isotope de l’hydrogène extrêmement rare à l’état naturel, est recherchée. Toutes les eaux provenant du cycle hydrologique (secondaire) étant polluées par les essais nucléaires, l’absence de Tritium serait la preuve qu’une eau est “nouvelle”. Le taux de matière dissoute (TDS) est un bon pré-indicateur pour évaleur la qualité d’une eau. Il s’exprime en ppm (particule par million) et se mesure facilement. De nombreux forages d’eau-mère dans la roche dure dispensent une eau pure et fraîche (moins de 100ppm et moins de 10°c).

Indépendante du climat:

Ce qui caractérise indiscutablement toutrs les eaux-mères est une “température et un débit constants, quelle que soitent les conditions météorologiques saisonnières”. Aucune eau d’origine atmosphérique (Surface , Soil ou Ground water) n’est indépendante des conditions climatiques locales.  Les forages effectués par Riess et ses successeurs produisent, au contraire, un débit constant au fil des saisons et des ans.

Preuves naturelles:


Mais la meilleure preuve de l’existence d’eau souterraine profonde, intépendante du cycle hydrologique superficiel, n’est-elle pas dans son affleurement naturel?
Toutes des anomalies familières: oasis, lacs dans des zones arides, sources au sommet de montagnes, geysers et sources d’eau chaude historiques, résurgences à très fort débit tout au long de l’année, etc..


Et ensuite?


L’eau vient de la Terre, avant de venir du ciel. Il est temps de nous intéresser au sol, sous nos pieds, plutôt que d’attendre un salut venu du ciel. De grande quantités d’eau de qualité sont localisables et accessibles, en tout point du globe; et notamment dans les zones les plus arides. Cette découverte aurait pu libérer l’humanité de bien des misères. Encore faudrait-il que cette opportunité n’ait pas été confisquée par les puissances politico-financières. Et que l’humanité soit prête à en faire un bon usage.

Extrait de l’article “Eau-mère: une source illimitée” Nexus Septembre 2022.

(Illustration: “Oeil de la terre”, source de la rivière Cetina en Croatie)

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