Face à ce que certains appellent déjà la mode de l’eau de mer ou eau de Quinton, il faut rappeler que la vie et l’histoire sont un éternel recommencement. L’eau de mer en ingestion pour un usage thérapeutique remonte bien avant René Quinton.
Hippocrate, médecin grec (460-370 av J.-C.) fut donc le premier connu à faire un usage thérapeutique de l’eau de mer.(comme le relève dans ses livres le professeur Arnozan) Il conseilla l’usage interne au moyen de lavements pour les affections « prurigineuses et les picotements ».
Plus tard, Avicenne, philosophe et médecin perse (980-1037) qui va le plus en profondeur dans l’étude de la thérapeutique marine.
Ensuite, entre 1650 et 1680, ce sont les pathologistes allemands Rolfink et Helwig qui préconisent l’utilisation de l’eau de mer.
A la même époque, Pierre le Grand (Pierre 1er de Russie), connu pour sa cruauté, voulut tester la valeur nutritive de l’eau de mer et ordonna pour cela que les enfants de ses marins s’en alimentent de manière exclusive, sans dilution, avec pour résultat tragique mais logique (l’eau de mer doit être diluée correctement pour être absorbée), la mort de chacun d’entre eux en moins de 10 jours.
Au XVIIIème siècle, la plupart des publications sont concentrées en Angleterre et en Allemagne, avec notamment Richard Russel (1750) qui montre les effets bénéfiques de l’eau de mer en ingestion pour les affections des ganglions lymphatiques. A l’époque, le “London Medical and Surgical Journal” comporte de nombreuses publications sur le sujet.
A partir de 1810, les publications commencent en France de manière significative. Parmi elles, signalons la thèse de Le François, les travaux de Lalesque sur les pathologies chroniques, et de Lisle sur des applications multiples de la thérapie marine, toutes apportant des résultats excellents.
En 1881 Bonnal préconise l’application au moyen d’injections sous-cutanées et c’est à ce moment que l’utilisation par voie orale est pratiquement abandonnée au profit de l’injection, appuyée par les nombreux travaux de René Quinton.
« Nous avons tous dans nos veines exactement le même pourcentage de sel dans notre sang que dans l’océan et, par conséquent, nous avons du sel dans notre sang, dans notre sueur, dans nos larmes. Nous sommes liés à l’océan. Et quand nous retournons à la mer – que ce soit pour naviguer ou l’observer – nous revenons d’où nous sommes venus. » John F. Kennedy, (discours prononcé à Newport lors du dîner précédant les courses de l’America’s Cup, 14 septembre 1962)
La thérapie marine de René Quinton fut mise sur le marché pour la première foi en 1904 sous la forme buvable et injectable. En France, l’eau de Quinton ne dispose plus de son autorisation de mise sur le marché (AMM) depuis 1984, du moins en ce qui concerne la voie injectable, sous-cutanée et intraveineuse. L’obligation par la législation de stériliser à haute température tout produit injectable est inapplicable à l’eau de Quinton: cela entraînerait la précipitation des minéraux et rendrait inefficace le produit. Pourtant voici ce qu’on pouvait lire dans les anciens dictionnaires VIDAL concernant les actions thérapeutiques du Quinton injectable:
régénération pas remplacement du milieu intérieur existant, appauvri ou souillé
rééquilibration minérale
recharge en oligo-éléments créant des oligo-synergies (catalytiques)
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