Au début du XXe siècle, chaque Français consommait 1 kg de sucre par an, 35 kg aujourd’hui. L’attirance pour le goût sucré est innée et elle a été mise en évidence chez les nourrissons. Nous entretenons un rapport affectif avec le sucre, à la fois source d’énergie et de plaisir gustatif. Manger sucré active des zones du cerveau associées à la récompense et au plaisir, les mêmes zones que celles stimulées par la prise de drogues.
La dépendance au sucre pourrait être supérieure à celle de certaines drogues dites dures comme tend à la démontrer plusieurs études sur l’animal. Une consommation excessive de sucre peut provoquer les symptômes typiques de la dépendance lors du sevrage. Les rats accoutumés à en disposer à volonté pendant plusieurs semaines, souffrent d’un état de manque, qui se manifeste par de l’anxiété. Une autre expérience soumet les rats au choix entre une boisson sucrée ou une dose de cocaïne. 9 rats sur 10 ont préféré consommer de l’eau sucrée et même les rats déjà accros à la cocaïne. (Serge Ahmed, Université de Bordeaux, 2007)
Il se cache partout ou presque ! A l’heure actuelle, la plupart des produits transformés – sucrés mais aussi salés – de l’industrie agroalimentaire en contiennent. Les français en consomment en moyenne 35kg/an, et la plupart du temps, il s’agit de sucre raffiné (sucre blanc).
Une succession de traitements physiques et chimiques fait pour obtenir un sucre parfaitement blanc.
Le sucre blanc est LE sucre raffiné, on l’appelle couramment sucre cristallisé ou sucre semoule (suivant la taille de ses cristaux).
Après ce traitement, le sucre est presque totalement dépourvu de vitamines et minéraux. Il n’aura alors plus qu’une seule utilité : fournir de l’énergie, on parle de calories vides. Il est composé à 99,8% de saccharose. Il a donc très peu d’intérêt nutritionnel (si ce n’est élargir notre taille !), le sucre blanc étant, en moyenne, 200 fois moins riche que le sucre complet.
L’excès de sucre oblige le corps à puiser dans ses propres réserves en minéraux et vitamines entrainant des carences. Car celui-ci, pour être métabolisé, consomme des vitamines (notamment B1) et des minéraux (Calcium, Magnésium).
De plus, le sucre à un index glycémique élevé : la digestion de celui-ci provoque un pic glycémique, auquel succède une hypoglycémie. Lorsque le corps n’est plus capable de réguler sa glycémie (ou taux de glucose sanguin) c’est là qu’apparait le diabète !– Glucose : sucre directement assimilable par l’organisme, carburant essentiel mais qui est à l’origine du pic glycémique post prandial.
– Dextrose : sucre monosaccharide, tiré synthétiquement de l’amidon
– Fructose : sucre des fruits, mais aussi du maïs, des céréales ou de l’agave ; absorbé en petite quantité, il a un index glycémique bas ne provoquant ainsi pas d’hyperglycémie et ce qui diminue l’accoutumance du corps au sucre. Mais attention, l’absorption de fructose pur en trop grande quantité ou trop fréquemment augmenterait les syndromes métaboliques (l’obésité, le mauvais cholestérol, l’hypertension, certains cancers) et serait aussi, selon certaines études, à l’origine d’une résistance à l’insuline et donc du diabète de type II.
– Lactose : sucre du lait (parfois d’origine végétal).
…
– Saccharose = glucose + fructose ; lors de la digestion, il se scinde en ces 2 molécules.
En bref, que l’on parle de glucose ou de fructose ou de saccharose, s’il est consommé modérément il n’est pas nuisible, seule leur consommation excessive va être à l’origine de désordres métaboliques.
– Sucre mi-blanc : Il contient plus de 99,5% de saccharose
– Sucre glace : Cristaux de sucre blanc moulus très finement auquel on y ajoute de l’amidon afin d’éviter son agglomération
– Sucre roux : Il s’agit soit de sucre brut cuit (sucre de canne roux véritable), soit du sucre raffiné recoloré (avec de la mélasse, ou des colorants)
– Cassonade : Il s’agit de sucre cristallisé roux obtenu directement à l’issue de la première cuisson du jus de canne. Il n’a donc subit que la première opération de raffinage. Elle contient moins de saccharose (95%) que le sucre blanc. Les 5% restants sont faits de sels minéraux et de matières organiques restantes.
– Sucre de canne blanc : Provient de la cassonade raffinée
– Sucre blond : Partiellement raffiné, sucre auquel on a retiré une partie de la mélasse, puis que l’on a cristallisé et déshydraté.
– Sucre de canne complet : Il est obtenu à partir du jus de canne déshydraté, cristallisé, malaxé et centrifugé. Il contient 92% de saccharose et est riche en sels-minéraux et vitamines.
– Sucre de canne intégral : Ici, le jus de canne est simplement déshydraté, sans autre traitement.
– Mélasse : Il s’agit de la partie non cristallisable du jus de canne, elle est riche en minéraux. Attention à ses arômes forts qui ne se marient pas forcement avec tous vos petits plats !
– Sirops de céréales : Élaborés à partir de graines germées (blé, orge, riz, maïs), ils sont riches en vitamines, minéraux et en maltose.
– Sirop d’agave : Il est obtenu à partir du sirop de l’agave qui est un cactus très répandu au Mexique, il est riche en fructose.
– Le miel : Le miel est constitué essentiellement de glucose et fructose à 80%. Attention a bien le choisir: voir ICI
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